Chers membres coopérateurs, chers sympathisants AGRIVILLAGE, nous prenons à nouveau la parole ce matin pour nous sensibiliser à nouveau sur le sens, l’orientation, l’objectif et la vision que nous donnons à notre coopérative.
La Coopérative est un regroupement de personnes physiques et/ou morales qui ont en commun un même centre d’intérêt, développent des mêmes activités, qui ont les mêmes problèmes, et qui décident de s’associer pour trouver ensemble des solutions à ces problèmes. Pour notre cas, notre centre d’intérêt c’est la production agro-pastorale, acteurs directs ou indirects, nous trouvons chacun un intérêt dans ce secteur lorsque nous décidons d’intégrer la Coop AGRIVILLAGE. Il revient donc à la coopérative de trouver progressivement toutes les solutions aux différents problèmes rencontrés par chacun de ses membres. Ces problèmes sont de divers ordres :
– Formations sur les techniques agropastorales,
– la disponibilité de la main d’oeuvre
– le suivi des exploitations
– la commercialisation directes des produits
– etc
La coopérative doit donc donner le ton et les orientations à l’endroit des producteurs membres coopérateurs sur :
– les cultures à semer et les animaux à élever
– l’implication de tous dans les formations.
Ceci permet d’éviter de produire des choses qui n’ont pas de contrat de vente directe au niveau de la coopérative.
AGRIVILLAGE, depuis plusieurs mois a pu décrocher des contrats de vente directe des produits suivants :
– Poulets
– Porcs
– Chèvres
– Maïs
– produits vivriers avec la MIRAP
Avec la MIRAP, Nous avons bénéficié de deux espaces marchés dans deux sites à Yaoundé pour écouler tout type de produits.
Dès lors, nous avons invité les membres coopérateurs à s’approprier ces contrats, ces opportunités.
Hélas, nous observons un manque d’engouement généralisé. Personne ne se bouscule pour vendre ses produits, ses bêtes, son maïs, ses poulets, ses porcs…
N’avez vous pas d’agriculteurs autour de vous ?
N’avez-vous pas d’éleveurs autour de vous ?
Devons nous comprendre que nos membres producteurs n’ont pas encore la capacité de produire pour vendre ?
Voilà toute la place et l’importance de notre coopérative.
Nos projets communautaires ne suffisent pas à eux seuls pour satisfaire la demande. Elle est bien forte.
Tenez, nous recevons des commandes de 1000 poulets par semaine, 20 porcs/semaine. Des camions de produits vivriers chaque fin du mois…..
FOLIE : Nous avons par ailleurs demandé au PAM (Programme Alimentaire Mondiale) d’être sélectionné parmi les sociétés agricoles qui devront livrer les produits agricoles aux réfugiés et autres demandes sur le plan national et international. 😭😭😭, Nous ferons pitié le moment de la commande.
Chers membres coopérateurs, lançons nous dans la production, orientons nos projets désormais dans ce qui est demandé par votre coopérative, nous devons produire pour vendre, par pour seulement manger.
Dans les jours qui viennent, nous allons organiser tous les membres selon leurs projets et produits à réaliser, selon leur capacité de production…
Pour ceux de la diaspora qui ne peuvent pas produire, vous avez déjà commencé à investir dans les projets communautaires, dirigés et suivis par l’équipe de la coop. Nous savons également que vous attendez déjà des retombées de ces investissements, chose normale. Nous disons juste que le temps que nous mettons nous permet d’accroître nos petites productions. Étant partis de zéro, l’investissement a pris la grosse part de nos investissements physiques. Nous partons donc des petites productions (par exemple 500 poulets pour atteindre 2000 a 3000 poulets permettant de dégager la bonne marge de dividende à déverser).
Pour le porc, il nous faut produire nous-mêmes afin de dégager des bénéfices conséquents et de pouvoir satisfaire la commande.
C’est l’analyse faite sur le travail qui se poursuit actuellement.
Pour le bananier plantain, le champ communautaire vient d’entrer en production, les récoltes des régimes à maturité démarreront donc vers la fin du mois de septembre malgré les changements climatiques. L’objectif étant de faire une extension de 10ha en 2021 à 50ha de bananiers plantain en 2023.
Donc, ne vous découragez en aucun moment, votre engagement nous permet d’aller plus loin. AGRIVILLAGE dans laquelle vous avez mis vos investissements vous rassure de la totale rentabilité.
Travaillons plus, investissons plus pour bien vendre en toute sérénité.
Mobilisons nos villages, mobilisons nos frères et soeurs afin de s’approprier les différents contrats que nous avons difficilement obtenus.
Merci pour votre engagement à l’augmentation de la production agro-pastorale dans AGRIVILLAGE.
NKOT Emmanuel Olivier
Président Exécutif de la SCOOPS AGRIVILLAGE